Bonjour à tous. Un article à paraître dans les colonnes d'un quotidien français. Je reviens de l’enfer ! Non, rassurez-vous, je ne suis pas une victime innocente d’une catastrophe naturelle, ni même encore la victime des incantations d’un marabout africain. J’étais tout simplement ce mercredi en Belgique, et plus précisément du côté de Liège, ou pour la première fois de son histoire, le club local, le Standard de Liège allait participer à la League des Champions. Après avoir assisté tant à l’aller, qu’au retour, à la déroute du club d’Anderlecht, et ce, au tour préliminaire de cette même compétition face à Lyon, je me demandais bien comment allait se comporter l’autre représentant belge qualifié lui d’office. J’étais loin, et même très loin d’imaginer un seul instant que j’allais vivre un tel moment ! Déjà dans l’après-midi, je me suis vite rendu compte qu’un événement particulier allait se produire, que j’étais sur le point de vivre quelque chose de spécial. En effet, la fierté du blason, la ferveur des couleurs (rouge comme le sang et blanc comme la pureté), l’enthousiasme, la chaleur humaine autour de leur club est quelque chose ici qui prend toute sa signification. C’est ce genre de chose que l’on retrouve dans les pays latins, et encore… Le plus beau restait à venir. Le stade de Sclessin, magnifique, une cuvette où il y fait chaud, très chaud même. Entendre crier, que dis-je hurler 25.000 supporters fanatiques pousser son équipe prend aux tripes. Le célèbre « Aux armes », cher aux Marseillais, prend ici une autre dimension. D’une tribune à l’autre, c’est unique et magique en même temps ! Lorsque le public pousse ses favoris, c’est le diable en que le Standard n’ai pu tenir le résultat, mais face aux Gunners, rien n’est jamais acquis. Le manque d’expérience à ce niveau coûte au minimum un point à l’équipe belge. Mais l’essentiel pour moi, et c’est que je retiendrai avant tout, c’est que le foot européen à personne qui souffle sur le chaudron de manière à raviver la flamme. Dommage toutefois aussi besoin de club comme cela. Pour avoir côtoyé les supporters des deux clubs belges, je puis vous dire qu’il n’y a rien de comparable ! D’un côté vous avez des rossignols qui arrêtent de chanter dés que le soleil se cache, et de l’autre côté, vous avez les « Chœurs de l’Armée Rouge » qui font trembler les murs durant tout le concert. Le supporter du Standard, mange des frites et un hamburger sans avoir peur de se salir les doigts. Le supporter d’Anderlecht, mage des escargots avec une fourchette et prend soin de prendre des rinces doigts. Si l’équipe d’Anderlecht face à Lyon il y a trois semaines, avant eu le quart du dixième de motivation de la moitié de l’équipe liégeoise, ils auraient sans doute laissé une autre image, que celle avec laquelle ils ont quitté la League des Champions. Pour ma part, c’est certain je reviendrai voir le Standard lors des deux prochaines confrontations européennes à domicile